Israël
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CapitaleJérusalem
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Nombre d'habitants9 053 000 habitants
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Secteurs économiquesChimie
Plasturgie
Technologies de pointe (aéronautique, télécommunications, logiciels, biotechnologies)
Taille de diamant
Textile
Tourisme
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Superficie22 072 km2
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PIB395 milliards de $
- Exporter
- Infos pratiques
- Fiche pratique
- Adresses utiles
Exporter en Israel
Étant un petit pays, Israël est tributaire du commerce extérieur comme moteur de la croissance, de l'innovation et de la concurrence. Il mène une politique de libéralisation des échanges dans le cadre des négociations de l'OMC et bilatéralement au moyen d'accords préférentiels réciproques. Aujourd'hui, le gouvernement explore la possibilité de conclure des accords de libre-échange avec de nouveaux pays en ciblant les pays émergents d'Asie et d'Amérique latine.
Israël est membre de l'OMC depuis le 21 avril 1995.
L'UE et Israël sont engagés dans un partenariat visant à instaurer des relations politiques étroites, des relations de commerce et d'investissement mutuellement bénéfiques, ainsi qu'une coopération dans les domaines économique, social, financier, civil, scientifique, technologique et culturel.
Un accord d'association, signé le 20 novembre 1995, est entré en vigueur le 1er juin 2000. Un accord intérimaire, entré en vigueur le 1er juin 1996, avait permis la mise en oeuvre anticipée des dispositions commerciales de l'accord. Cet accord a été amendé en 2010 pour libéraliser un peu plus les échanges agricoles.
L’état des négociations/conclusions de l'accord entre l'UE et Israël est consultable sur le site internet de la Commission européenne – DG trade.
Israël bénéficie de la politique européenne de voisinage. Cette politique, définie par des plans d’action, est destinée à permettre aux pays concernés de participer aux politiques européennes.
Israël est également intégrée aux programmes de coopération prévus par l’Union pour la Méditerranée.
L'évolution des relations politiques entre l’UE et Israël est consultable sur le site de l ’Action extérieure de l’UE.
Sur le plan douanier, Israël a lancé des initiatives de facilitation des échanges pour les opérateurs économiques agréés et négocie des accords de reconnaissance mutuelle avec d’autres pays. Elle a également amélioré les services de courrier international (prédédouanement des marchandises expédiées par voie aérienne). Les échanges sont libéralisés, Israël impose, néanmoins, quelques prohibitions et applique des licences d'importation pour des raisons de santé, sécurité, etc.
Documents d'expédition (hors transport)
Après avoir rempli la déclaration en douane (DAU ou son équivalent dématérialisé) traditionnellement exigée pour toute expédition (sauf à l'intérieur de l'Union européenne), l'exportateur doit effectuer ses envois à destination d'Israël accompagnés des documents cités dans cette fiche.
Pour une présentation complète de l'ensemble de la réglementation en matière de douane et de droits indirects, visiter le site de la Douane : http://www.douane.gouv.fr/
Pour les professionnels, visiter le site transactionnel ProDou@ne donnant accès aux téléservices de la Douane : https://pro.douane.gouv.fr/
Facture commerciale
Elle est établie, au minimum, en trois exemplaires et doit contenir les mentions habituelles et, en particulier, le nombre de colis, leur description, marque et valeur, etc. Elle peut être rédigée en anglais, en hébreu ou en français.
Document EUR.1 ou EUR-MED
Pour permettre aux destinataires des marchandises de bénéficier du régime préférentiel applicable aux produits industriels et agricoles transformés, ainsi qu'à certains produits agricoles de base, il convient de produire un certificat EUR.1 ou EUR-MED qui servira à destination de justificatif d'origine.
Les envois, inférieurs à 6 000 euros ou effectués par un exportateur agréé, donnent lieu à l'établissement d'une déclaration. Celle-ci doit être établie sur une facture, un bon de livraison ou tout autre document commercial décrivant les produits concernés d'une manière suffisamment détaillée pour pouvoir les identifier.
- cumulation applied with....(nom du ou des pays)
- no cumulation applied ***
"............................." ****.
[Lieu et date]
".............................".
[Signature de l'exportateur et indication, en toutes lettres, du nom de la personne signataire].
*Si la déclaration sur facture est établie par un exportateur agréé, le numéro d'autorisation de cet exportateur doit être mentionné ici. Si la déclaration sur facture n'est pas établie par un exportateur agréé, la mention entre parenthèses est omise ou l'espace prévu est laissé en blanc.
**L'origine des produits doit être indiquée (...).
***Il conviendra d’intégrer ces deux mentions si on est dans le cas d’un possible cumul d'origine pan-euro-méditerranéen (voir le site spécialisé de la douane).
**** Ces indications sont facultatives si les informations figurent dans le document proprement dit.
Les règles relatives à l'émission et à l'utilisation des documents EUR1, EUR-MED sont précisées dans Documents EUR.1 et déclarations sur facture.
Certificat d'origine
Pour les produits non communautaires, un certificat d'origine est demandé. Il doit être établi sur le formulaire communautaire.
Les formulaires de certificat d'origine sont diffusés par les imprimeries spécialisées ainsi que par les chambres de commerce et d'industrie. La CCI Paris Ile-de-France ainsi que de nombreuses CCI de province proposent des certificats dématérialisés : https://www.formalites-export.com
Les règles relatives à l'émission et à l'utilisation des certificats d'origine sont précisées dans le document Certificat d'origine communautaire.
Certificat phytosanitaire
Requis pour les fruits, les légumes, les semences et autres végétaux, il est délivré par le service régional de l’alimentation (SRAL) intégré dans les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt : http://agriculture.gouv.fr/reforme-territoriale-la-nouvelle-carte-des-draaf
Certificat sanitaire
Nécessaire pour les viandes et les sous-produits d’origine animale (lait, œufs, préparation à base de viande, etc.), il est délivré par la direction départementale des services vétérinaires désormais regroupée avec l’unité départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sous la dénomination « Direction départementale de la protection des populations » (DDPP) : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/coordonnees-des-DDPP-et-DDCSPP
Certificat casher
Demandé pour la viande et les autres produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques ou produits d'entretien. Le certificat casher peut être obtenu auprès du :
17, rue saint Georges - 75009 Paris
T. 01 40 82 26 26
Télécopie 01 42 85 05 45.
D’autres organismes existent en régions.
Le site Expadon de FranceAgrimer répertorie les conditions sanitaires imposées par les pays qui importent des produits à base de viande, des animaux vivants, des semences et embryons. Il permet de visualiser le bon modèle de certificat sanitaire pour le couple pays / produits et le degré d’ouverture du pays en fonction du produit exporté (ouvert – vert / fermé - rouge / indéterminé - orange).
Le site offre également des informations sur les possibilités d'exporter ou non des produits végétaux.
Pour obtenir des codes d'accès gratuit, s'inscrire sur le site : https://teleprocedures.franceagrimer.fr/expadon/Accueil.aspx
Il est également possible de se renseigner auprès des administrations concernées (SRAL et DDPP) ou auprès de son importateur.
Certificat de vente libre pour les cosmétiques
Par ce document, établi par des organismes agréés, la société garantit que les produits figurant sur le CVL sont conformes au Règlement n°1223/2009 du 30 novembre 2009 relatif aux produits cosmétiques et sont donc en vente libre et courante en France ainsi que dans tous les pays européens.
Outre le visa des organismes agréés, il est légalisé par la chambre de commerce et d'industrie du ressort des organismes agréés puis doit recevoir l’Apostille.
Département économique international
137, rue de l'Université
75007 Paris
T. 01 56 69 67 89
Cosmed
L'association des PME de la filière Cosmétique
Les Ocres de l’Arbois – Bâtiment B
495, rue René Descartes
13100 Aix en Provence
T. 04 42 22 30 40
Transport et emballage
Documents de transport
Les principaux documents de transport sont le connaissement maritime, la lettre de transport aérien LTA ou AWB, la lettre de voiture internationale CMR et la lettre de voiture internationale CIM.
Liste de colisage
Cette liste récapitule toutes les marchandises exportées et précise les volumes, le nombre de colis, de caisses, de conteneurs ainsi que la quantité exacte des marchandises.
Assurance transport
Il n'y a pas d'obligation d'assurance locale, c'est-à-dire d'obligation d'assurer, en Israël, le transport international des marchandises.
Voir le site du Cesam
Traitement des emballages en bois
Les emballages en bois à destination d'Israël doivent être traités et marqués selon la norme NIMP n° 15.
Modalités de traitement des emballages en bois (norme NIMP n° 15) par pays sur le site Expadon
Contrôle de marchandises
Néant.
Frais de visas
Frais consulaires
Israël ayant signé la Convention de la Haye relative à l'Apostille, les documents publics tels que l’extrait d’acte de naissance, l’extrait de casier judiciaire, etc. sont soumis à cette procédure ainsi que les certificats de vente libre pour les cosmétiques. Cette procédure est gratuite.
Ceux qui sont délivrés par une administration et qui ont trait directement à une opération commerciale ou douanière (certificats sanitaires, par exemple) sont légalisés par le consulat.Pour le tarif et le délai d'obtention, il convient de voir avec celui-ci directement.
A noter : ces documents doivent passer préalablement par les services de légalisation du ministère des Affaires étrangères (Voir onglet « Adresses utiles »).
Palais de justice - 4, boulevard du Palais – 75001 Paris
T. 01 44 32 50 00 / 01 44 32 51 37
de 9 heures à 12 heures et de 13h15 à 15 heures.
En province, contacter les Cours d’appel :
http://www.annuaires.justice.gouv.fr/
Voir également le tableau des formalités par pays du ministère des Affaires étrangères.
Visa d'affaires sur passeport
Néant.
Expédition temporaire
Il est possible d'exporter temporairement à destination d'Israël selon la procédure du carnet ATA. Elle permet l'admission temporaire :
- des échantillons commerciaux,
- des marchandises destinées à être présentées aux foires, expositions et autres manifestations commerciales,
- des matériels professionnels,
- des marchandises en transit,
- des envois postaux,
- des matériels pédagogiques et scientifiques,
- des emballages.
Certains matériels bénéficient de la procédure en vertu du droit interne israélien :
- matériel de sport pour compétition,
- copies positives de films destinées à être présentées à des acquéreurs éventuels de droits de distribution,
- articles destinés à l'usage personnel des voyageurs.
Les conditions d'emploi des carnets ATA sont détaillées sur le site :
http://www.formalites-export.com – T. 01 55 65 31 90.
Bon à savoir
L’étiquetage des produits doit être en hébreu.
Pour les produits alimentaires, l’étiquetage doit mentionner la date de production, le nom du producteur, la liste des ingrédients, la date d’expiration, le nom de l’importateur, le pays d'origine etc.
Se référer aux informations reprises sur le site Market Access, dans la partie « Procedure and formalities » qui devront, néanmoins, être complétées.