Tanzanie
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CapitaleDar es Salaam
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Nombre d'habitants57,31 millions d'habitants
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Secteurs économiquesSecteur primaire ( agriculture, culture vivrière, pêche)
Ressources naturelles
Industrie et services
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Superficie945 087 km² km2
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PIB52,09 milliards de $
- Exporter
- Infos pratiques
- Fiche pratique
- Adresses utiles
Exporter dans la Communauté d'Afrique de l'Est
Les pays membres de l’EAC (Communauté d'Afrique de l'Est) sont :
- le Burundi
- le Kenya
- l’Ouganda
- le Rwanda
- le Soudan du Sud
- la Tanzanie
Le Soudan du sud a intégré la communauté d’Afrique de l’est en septembre 2016.
Cette organisation intergouvernementale a établi entre ces cinq membres une union douanière et un marché commun. Ces pays souhaitent aller encore plus loin dans l’intégration en mettant en place une union monétaire.
Quatre pays appartiennent également au COMESA (Marché commun d'Afrique orientale et australe) ; la Tanzanie, quant à elle, fait partie du SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe).
Ces pays sont membres de l’OMC à l’exception du Sud Soudan.
Les blocs économiques du COMESA, de la SADC et de l’EAC forment une zone de libre-échange tripartite ayant pour objectif le démantèlement des barrières douanières.
Ils font partie des pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) liés à l’Union européenne. L’UE a prévu la mise en place d’accords de partenariat économique (APE) qu’elle négocie avec sept régions d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Le groupe des pays de l’EAC a paraphé un accord avec l’UE le 16 octobre 2014.
L’état des négociations/conclusions de l'APE entre l'UE et les pays de l’EAC est consultable sur le site internet de la Commission européenne – DG Trade.
L’accord négocié entre l’EAC et l’UE proposera aux produits européens une réduction progressive des droits de douane avec néanmoins des exceptions. A l’inverse, les produits des pays de l’EAC pourront entrer sans droit de douane et sans quota sur le marché européen.
En attendant l’application de l’accord, ces pays bénéficient de la part de l’UE du régime spécial « tous sauf les armes » qui permet à leurs produits d’entrer sur le marché européen sans droit de douane ni quota sauf les armes. Le Kenya, quant à lui, bénéficie du système classique des préférences généralisées ainsi que du RAM (Système d’accès au marché communautaire en franchise de droits de douane et sans limitation).
Documents d'expédition (hors transport)
Après avoir établi la déclaration en douane (DAU) traditionnellement exigée pour toute expédition (sauf à l’intérieur de l’Union européenne), l’exportateur doit effectuer ses envois à destination des pays de l’EAC accompagnés des documents cités dans cette fiche.
Pour une présentation complète de l'ensemble de la réglementation en matière de douane et de droits indirects, visiter le site de la Douane : http://www.douane.gouv.fr
Facture commerciale
Etablie, au minimum, en trois exemplaires. Elle peut être rédigée en français pour le Burundi ; elle est établie en anglais pour les autres pays (Kenya, Ouganda, Rwanda, Tanzanie, Sud Soudan).
Document EUR.1
Bien que les pays de la Communauté d’Afrique de l’Est ne consentent pas encore de régime douanier préférentiel aux produits originaires de l’Union européenne, les services douaniers peuvent exiger un document EUR.1 lors de l'importation de produits européens et, en particulier, « lorsque ceux-ci sont incorporés dans la fabrication d’un produit local et réexportés vers l’UE ».
Les envois, inférieurs à 6 000 euros ou effectués par un exportateur agréé, peuvent donner lieu à l'établissement d'une déclaration et, en particulier, « lorsqu’ils sont incorporés dans la fabrication d’un produit local et réexportés vers l’UE ». Celle-ci doit être établie sur une facture, un bon de livraison ou tout autre document commercial décrivant les produits concernés d'une manière suffisamment détaillée pour pouvoir les identifier.
"............................." ***.
[Lieu et date]
".............................".
[Signature de l'exportateur et indication, en toutes lettres, du nom de la personne signataire].
** L'origine des produits doit être indiquée (...).
*** Ces indications sont facultatives si les informations figurent dans le document proprement dit.
Les règles relatives à l’émission et à l’utilisation de ces documents sont précisées dans Documents EUR.1 et déclaration sur facture.
Certificat d'origine
Pour les produits d'origine communautaire qui ne peuvent bénéficier du document EUR.1 et pour les produits non communautaires, un certificat d'origine est demandé. Il doit être établi sur le formulaire communautaire.
Les formulaires de certificat d'origine sont diffusés par les imprimeries spécialisées ainsi que par les chambres de commerce et d'industrie. La CCI Paris Ile-de-France ainsi que de nombreuses CCI de province proposent des certificats dématérialisés : https://www.formalites-export.com
Les règles relatives à l’émission et à l’utilisation des certificats d'origine sont précisées dans le document Certificat d'origine communautaire.
Certificat phytosanitaire
Requis pour les fruits, les légumes, les semences et autres végétaux, il est délivré par le service régional de l’alimentation (SRAL) intégré dans les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt : https://agriculture.gouv.fr/les-directions-regionales-du-ministere-draaf
Certificat sanitaire
Nécessaire pour les viandes et les sous-produits d’origine animale (lait, œufs, préparation à base de viande, etc.), il est délivré par la direction départementale des services vétérinaires désormais regroupée avec l’unité départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sous la dénomination « Direction départementale de la protection des populations (DDPP)» : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/coordonnees-des-DDPP-et-DDCSPP
Actuellement, le site offre très peu d’information sur les pays de l’EAC. Il convient de se renseigner auprès de son importateur.
Certificat de vente libre pour les cosmétiques
Par ce document, établi par des organismes agréés, la société garantit que les produits figurant sur le CVL sont conformes au Règlement n°1223/2009 du 30 novembre 2009 relatifs aux produits cosmétiques et sont donc en vente libre et courante en France ainsi que dans tous les pays européens.
Ce document ne concerne que le Kenya et la Tanzanie .
Il est visé par les organismes agréés :
Département économique international
137, rue de l'Université
75007 Paris
T. 01 56 69 67 89
L'association des PME de la filière Cosmétique
Les Ocres de l’Arbois – Bâtiment B
495, rue René Descartes
13100 Aix en Provence
T. 04 42 22 30 40
Transport et emballage
Documents de transport
Les principaux documents de transport sont le connaissement maritime, la lettre de transport aérien LTA ou AWB, la lettre de voiture internationale CMR et la lettre de voiture internationale CIM.
Liste de colisage
Cette liste récapitule toutes les marchandises exportées et précise les volumes, le nombre de colis, de caisses, de conteneurs ainsi que la quantité exacte des marchandises.
Assurance transport
Il n'y a pas d'obligation d'assurance locale, c'est-à-dire d'obligation d'assurer, en Tanzanie, en Ouganda et au Kenya, le transport international des marchandises.
En revanche, il y a une obligation d’assurance locale, c'est-à-dire l'obligation d'assurer, au Burundi et au Rwanda, le transport international des marchandises.
Voir le site du Cesam
Bordereau électronique de suivi de cargaison
Le bordereau électronique de suivi de cargaisons est obligatoire pour les expéditions à destination du Burundi.
La liste des pays exigeant ce document se trouve dans le document Pays imposant des formalités de chargement.
Traitement des emballages en bois
Il est recommandé de faire traiter les emballages en bois pour le Kenya et la Tanzanie. Pour les autres pays, il convient de vérifier sur le site du ministère de l’Agriculture et de contacter le service régional de l’alimentation (SRAL) avant tout envoi.
Contrôle de marchandises
Les expéditions à destination des pays de l’EAC doivent donner lieu préalablement à leur embarquement à un contrôle de conformité aux normes locales, sauf pour le Rwanda qui a suspendu cette exigence depuis janvier 2016.
Ces contrôles sont effectués par des sociétés mandatées par les autorités et concernent différents types de produits (Voir les sites de ces sociétés) dont notamment :
Pour le Burundi, s’adresser à SGS monitoring
Consulter le site dédié au Burundi
Pour le Kenya, s’adresser à Bureau Veritas ou à SGS Monitoring
Consulter le site de BV
Consulter le site de SGS
Consulter le site de Cotecna
Consulter le site d'Intertek
Pour l’Ouganda, s’adresser à Intertek et à SGS Monitoring
Consulter le site d’Intertek
Consulter le site de SGS
Pour la Tanzanie, s’adresser à Bureau Veritas et à SGS Monitoring
Consulter le site de BV
Consulter le site de SGS
Centre de relations avec les exportateurs,
Immeuble le Doublon B
11, avenue Dubonnet
92400 Courbevoie.
T. 01 47 14 62 00
Intertek France
Government Trade Services
Zone Ecoparc 2
27400 Heudebouville
T. 02 32 63 31 65
SGS Monitoring
Government & Institutions Services
29, avenue Aristide Briand
94111-Arcueil Cedex
T. 01 41 24 88 88
Cité Expandis - Immeuble Le Normandie
5, rue du Mail – BP 90707
44707 ORVAULT Cedex
T. 02 51 78 95 95
Frais de visas
Frais consulaires
Néant pour l’ensemble des pays.
Visa d’affaires sur passeport
Burundi
Le visa est valable un mois.
Le passeport doit avoir une validité au moins égale à 6 mois à compter de la date d’arrivée au Burundi.
Kenya
Le visa est valable trois mois. Le visa est payable en espèces ou par mandat cash.
Le passeport doit avoir une validité au moins égale à six mois à compter de la date d’arrivée au Kenya. Une photocopie de ce document est obligatoire.
Ouganda
Le visa est valable 6 mois. Le visa est payable par carte bancaire ou virement. Le délai d’obtention est de deux jours.
Le passeport doit avoir une validité au moins égale à 6 mois à compter de la date d’arrivée en Ouganda.
Rwanda
Le coût du visa s'élève à 30 euros pour une entrée et est valable un mois. Le visa est payable par carte bancaire ou par virement.
Le passeport doit avoir une validité au moins égale à 6 mois à compter de la date d’arrivée au Rwanda.
Soudan du Sud
Le visa est valable moins d’un mois.
Le passeport doit avoir une validité au moins égale à 6 mois à compter de la date d’arrivée au Soudan du Sud.
Tanzanie
Le visa est valable trois mois. Il est payable en espèces ou par mandat cash.
Le passeport doit avoir une validité au moins égale à 6 mois à compter de la date d’arrivée en Tanzanie.
Les tarifs sont valables à la date de la fiche : ils sont sujets à modification sans préavis ; il convient d'appeler le Consulat concerné avant toute démarche.
Expédition temporaire
Les pays ne sont pas adhérents à la convention ATA. Les exportations temporaires se font selon les procédures de droit commun.
Il convient néanmoins de savoir qu’il existe des carnets ATA dits « tous pays » qui peuvent être acceptés par les pays hors chaîne dont les pays de l’EAC.
L'usage d'un carnet ATA « tous pays » est susceptible de simplifier les formalités, sous réserve des facilitations qui seraient accordées par les administrations douanières étrangères (la réalisation des formalités aux frontières françaises étant par ailleurs garantie et couverte au moyen du carnet "tous pays").
Les conditions d'emploi des carnets ATA sont détaillées sur le site :
http://www.formalites-export.com - T. 01 55 65 31 90.
Bon à savoir
La convention de La Haye relative à l'Apostille s'applique au Burundi pour les actes et certificats d'état civil. L'Apostille est délivrée par les Cours d'appel.
Palais de justice
4, boulevard du Palais
75001 Paris
T. 01 44 32 50 00 / 01 44 32 73 54
de 9 heures à 12 heures et de 13h15 30 à 15 heures
En province, contacter les Cours d’appel
http://www.annuaires.justice.gouv.fr/
Les documents établis par une administration ayant trait à une opération commerciale ou douanière (certificat sanitaire, etc.) sont, par contre, soumis à la légalisation du ministère des Affaires étrangères avant de l’être, la plupart du temps, par le consulat ( voir "Adresses utiles"). Cela concerne le Burundi mais également les autres pays de la Communauté.
Voir le tableau récapitulatif de l’état actuel du droit conventionnel en matière de légalisation.
En matière d’étiquetage, se référer, pour le Kenya et la Tanzanie, aux informations reprises sur le site Market Access, dans la partie « Procedures and formalities » qui devront, néanmoins, être complétées. Les sociétés de contrôle peuvent également aider les exportateurs dans ce domaine.